Le développement des interféromètres stellaires nécessite une phase d'étalonnage des instruments en laboratoire. La connaissance et le contrôle des objets étudiés est obligatoire pour la caractérisation de défauts instrumentaux. Ce manuscrit présente différentes sources de dégradations de mesures obtenues sur deux interféromètres stellaires de laboratoire réalisés à l'IRCOM. L'interféromètre ISTROG, réalisé uniquement à l'aide de composant d'optique guidée, a révélé, lors son étalonnage, une erreur systématique résultant des effets différentiels de dispersion chromatique sur les données interférométriques. Ce manuscrit détaille l'expérimentation et la modélisation de ce phénomène. L'interféromètre OAST2 financé par l'Agence Spatiale Européenne et développé initialement pour démontrer la faisabilité de l'imagerie haute résolution par synthèse d'ouverture, a permis de mettre en évidence l'influence de la directivité des antennes optiques associée aux imprécisions de pointage dont elles font l'objet : plus les ouvertures sont larges, plus les antennes sont directives, et plus les mesures interférométriques sont susceptibles d'être erronées. D'autre part, cet instrument a aussi fait l'objet d'investigations portant sur la détection en régime de comptage de photons appliquée à ce type d'interféromètre. Une méthode de mesure de contraste et de clôture de phase a pu être établie. Elle intègre une correction de l'erreur systématique sur les données interférométriques résultant de la quantification de la détection. Mots clés: Interférométrie stellaire, Haute résolution angulaire, Clôture de phase, Fibre optique, Dispersion chromatique, Erreurs de pointage, Comptage de photons.