Pour l'heure un grand nombre de primitives cryptographiques post quantiques ont été proposées par la communauté scientifique. Parmi les feuilles d'algorithmes potentiels, la cryptographie fondées sur des codes correcteurs d'erreurs apparaît comme prometteuse car elle offre de très bonnes garanties de sécurité. Les papiers sur le sujet restent très théoriques et seule la robustesse des algorithmes a été éprouvée. Des implémentations ont été suggérés par des candidats NIST mais bien souvent, elles n'ont été ni optimisées, ni protégées contre des attaques par canaux auxiliaires par exemple. L'objectif de la thèse est d'étudier tous les aspects pratiques soulevés par la mise en place d'algorithmes cryptographiques basés sur les codes correcteurs. Le travail de recherche pourra par exemple s'orienter par exemple sur l'optimisation des performances des algorithmes existants afin d'obtenir un bon compromis entre vitesse et sécurité. On étudiera également la possibilité d'implémenter ces critères dans des environnements différents : par exemple avec des ressources contraintes en mémoire ou bien une faible puissance en calcul. Ceci amènera entre autres à considérer des implémentations à temps constants afin de se prémunir des attaques temporelles qui exploitent le délai que mettent certaines opérations à être effectuées pour exhiber des faiblesses de sécurité. L'étude s'appuiera sur des soumissions NIST mais aussi sur d'autres variantes d'algorithmes proposés en dehors de l'appel afin de sélectionner les briques élémentaires les plus adaptées pour des contraintes considérées. L'étude des schémas de chiffrement et de signature en métrique rang sont particulièrement dignes d'intérêt étant donnés qu'ils sont apparus relativement récemment.