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Développement de laboratoires sur puce à ondes électromagnétiques pour l'étude du potentiel cancérigène de nano vésicules : émergence de nouveaux outils diagnostiques

LAMBERT Elisa
Résumé : 

Le terme d’agressivité tumorale englobe plusieurs notions telles que la capacité à proliférer rapidement, migrer et former des métastases mais aussi la résistance aux traitements conventionnels. Une des hypothèses pour expliquer les rechutes, réside dans la présence de cellules souches cancéreuses (CSCs) au sein du tissu tumoral. Leur phénotype indifférencié leur confère des capacités d’auto-renouvèlement, permettant de régénérer une tumeur. L’absence de biomarqueurs antigéniques spécifiques aux CSCs complexifie le problème. Ces travaux de thèse consistent à développer un outil de diagnostic novateur pour identifier et isoler ces cellules. L’approche proposée consiste à électromanipuler les cellules biologiques par diélectrophorèse à un système microfluidique implémenté sur un laboratoire-sur-puce. Nous exploitons spécifiquement des ondes hautes fréquences (supérieures à 50MHz), pouvant interroger les propriétés diélectriques internes de chaque cellule, reconnaitre les caractéristiques du contenu intracellulaire des CSCs, et ainsi de mesurer la signature électromagnétique des cellules. L’existence de différences significatives entre les signatures de populations cellulaires différenciées et indifférenciées exergue les capacités discriminatoires de l’UHF-DEP et d’isolation d’une population cible grâce à un cytomètre électromagnétique.